Généralités

Il peut y avoir jusqu'à 3 groupes "temps présent" et chaque groupe peut comporter de 2 à 9 caractères (de TS[1] à +SHGRRASN[2] par exemple). Chacun renvoie à un caractère du temps sensible sur les 10 dernières minutes :
le premier aux précipitations ;
le deuxième aux troubles de la visibilité ;
le troisième pour les autres types de temps présents.
Ces 3 groupes ne sont pas obligatoirement présents simultanément mais ils sont toujours codés dans cet ordre. Par exemple, s'il n'y a pas de précipitation, on omet ce groupe et on passe directement aux troubles de la visibilité et ainsi de suite. Il peut donc n'y avoir aucun groupe temps présent à signaler.
Chaque groupe peut être précédé par un indicateur d'intensité (+ ou -, respectivement fort ou faible). S'il n'y a pas de signe, cela signifie que l'intensité du phénomène est modérée.
Ensuite, vient la notion de distance par rapport à l'aérodrome. L'observateur décrit l'ensemble des phénomènes météorologiques qui ont lieu dans un cercle de 16 km autour de l'aérodrome.
Jusqu'à 8 km autour de l'aérodrome, on considère que le phénomène décrit par le temps présent concerne directement l'aérodrome.
Entre 8 et 16 km, le sigle VC[3] est rajouté à certains temps présents pour indiquer une certaine proximité à l'aérodrome.
Quand l'indicateur VC[3] est présent, il n'y a pas d'indicateur d'intensité. De plus, tout groupe précédé par VC[3] se code après avoir décrit les temps présents au niveau de la station.
Au delà de 16 km, on estime que ces phénomènes sont trop éloignés et qu'ils ne concernent pas l'aérodrome. Excepté pour VCTS. En effet, l'observateur doit coder VCTS dès qu'il voit un éclair sans entendre le tonnerre et ce quelle que soit la distance. Un éclair se voit de très loin, surtout de nuit !