L'image Foudre
L'imagerie foudre utilise les données issues des capteurs du réseau Météorage[1] pour la Métropole, du réseau GLD360[2] en Outre-mer.
Géré par Météorage, le réseau national est équipé de capteurs basse fréquence qui détectent les phénomènes électromagnétiques dans la bande de 0 à 350 kHz. Vingt capteurs répartis sur le territoire métropolitain suffisent à détecter au moins 95% des impacts au sol et une petite partie des éclairs intra-nuages. Chaque capteur détecte les éclairs dans un rayon maximum de 1 000 kilomètres à la microseconde près grâce à la synchronisation de leurs horloges par GPS. Ils renseignent également sur l'intensité et la direction des impacts.
Ces informations sont envoyées en temps réel à un logiciel « concentrateur » qui regroupe les signaux de tous les capteurs correspondant à chaque impact. Ce logiciel calcule alors la localisation de l'impact de foudre avec une précision inférieure au kilomètre. Quinze secondes seulement s'écoulent entre l'impact et la visualisation des éclairs par le prévisionniste sur ses écrans.
3 à 4 capteurs minimum sont nécessaires pour localiser un impact foudre. Ainsi la localisation des impacts proches des frontières nécessite des échanges de données en temps réel avec les réseaux des pays voisins (Italie, Espagne, Benelux). Grâce à ces échanges la couverture du territoire est assurée.
